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Clôture de la saison culturelle - GRATUIT - Rendez-vous au Village vacances de Bouère
GENRE : Cirque et Danse - 2 spectacles - "Inertie" + Tsef Zon(e)
Une toupie échouée, un volume vide, abandonné à sa trajectoire circulaire. Une fois en mouvement, quelque chose se dessine :
Un monde géométrique, en perpétuelle recherche d’équilibre dans l’espace et le temps. Lointaine cousine de la toupie, cette sculpture de plus de 150 kg créée par Ulysse Lacoste est l’assemblage d’un cercle et d’un carré. Une réelle poésie qui se dimensionne simultanément avec une géométrie dans l’espace et un mouvement à 360°. Une simple pression chamboule son équilibre, sans cesse perdu et retrouvé par le jeu et le poids des corps humains. Cette prouesse est un geste à la fois plastique et circassien, que
chacun sera libre de lire à sa façon, d’un oeil ludique ou géométrique, scientifique ou rêveur.
Inertie est une vraie performance circulaire dans l’espace public ! Ce qui est certain, c’est que cette nouvelle création par la Compagnie
Underclouds témoigne d’une envie de poursuivre une exploration du hors-piste.
Tsef Zon(e) - c’est la puissance de l’évocation de la danse traditionnelle bretonne affranchie par la modernité. C’est en vivant l’expérience du Fest-Noz qu’elles créent leur duo. En observant les pas de danse, et surtout la relation des danseurs entre eux. L’ambiance conviviale de ces soirées va insuffler aux deux danseuses le fil conducteur de la pièce. De rondes en spirales, à deux ou à cent, la répétition frénétique des pas amène Pauline et Nolwenn à ne faire qu’un. Les deux artistes tentent de réinvestir les codes de ces fêtes traditionnelles populaires, qui appellent à lâcher prise. Les états de corps s’unissent et inventent une symbiose donnant
l’impression d’un moment suspendu. Tourbillonnant et serpentant, un terrain de jeu s’offre à elles. Auriculaires crochetés, le partage
dans la simplicité́ et le plaisir d’être ensemble font tomber les barrières parfois répressives de la société́. Les visages changent. La musique mène la danse. Le rythme intense crée le dialogue et fait marteler les chaussures cirées comme les sandales trouées
sur le plancher.